Le lourd secret

 A vingt ans j'étalais l'éclat de la beauté
 un grand sens de création des décors

 mais le temps m'a détrompé , rien ne serait resté 

Cependant mon coeur est encore vivant
 Longtemps j'ai cru au sens des messages
qui étaient trop proches des mirages... 
mais je ne crois plus en cela !
 Sept décennies plus tard 
Mon for intérieur comme un atout supérieur 
 me protège encore.
Par la puissance de l'amour partagé
je sais que jamais tu ne m'oublieras  
qu'un jour tu me parleras 
une autre planète nous rapproche 
c'est comme ça .

Dis , on se reverra..

Puisque tu as choisi  le  parfum de l'oubli ,
mais la fin du monde ne s'arrête pas la. 
Toi exilé rapatrié,  reparti au pays de Juda 
 D'autres laissent leur famille
dans le désarroi
 La planète ne t'appartient pas
elle est aussi ma patrie,
tiens toi le pour dit c'est ainsi !
 

La fin du voyage de Christ..

 Dans quelques jours , semaines , quelque mois 
 je ne sais pas comment cela arrivera
 Chris , va s'endormir partir sans vaincre le cancer qui la mange 
JP présent à ses cotés n'a cessé de la rassurer

 Dimanche , nous partons vers le sud soigner 
la sclérose qui me ronge , qui freine mes pas  
qui ralentit ma vie constamment comme tu le sais 
Le  tort de ne pas t'oublier d'écrire mes désarrois
 ça sert à quoi ? Et puis  j'oublierais un peu
 semaine 22, ma jolie mimie viendras la bas 
 c'est le sel de ma vie celle qui vit vraiment .
 j'aurais tant voulu que tu te souviennes
 nous reverrons les allées de platanes 
qui dansent le long des routes
et peut être le soleil de la vallée de l'Orb
nous lui montrerons aussi  les cerisiers ,
nous irons à Olargues près du " vieux pont  "
puis descendre le cratère vertigineux
 de Navacelles...   
 on ira la chercher à la gare de Béziers
 nous avons loué un gd appartement 
ce sera bien se sera " la visitation" !

Rêve antique....

Partir pour Ephèse avec Corto... 
une turquerie de l'esprit , en ouvrant
la première page du livre d'histoire
refermée aussitôt à contrario...

Que vous dirais-je de plus ,
 mille et une destinations 
 jamais espérées dans ma chrysalide immobile,
restent la part des rêves évaporés.
A quoi bon dire son regret ?
Ecriture antalgique et bavarde
 ultime défense face à l'oubli.

L'escabelle cassée part aujourd'hui 
en déchèterie charentaise
sous le soleil océanique...
rejetée elle a été

Comment m'appelait-on ?

Parce qu'on aime porter le nom de ceux qu'on aime
je m'appelait autrement hier , mais
j'aime aussi ce que je suis aujourd'hui
Devant les hommes , cette identité est perdue pour toujours
Aucun des acteurs d'autrefois ne s'est préoccupé de moi.
 Etais- je négative ?  je les appréciais tous 

Leur rappellerais-je ? non !
 Pour n'avoir jamais décrié cette famille.
 Je regrette le manque d'intérêt du parrain choisi...mais ..
 Ma mimie porte fièrement ce nom
 elle en est un élément fort et intéressant .

Ce que je suis devenue

 Tu ne le sais pas  , en sécurité je suis
 malgré mon chagrin  j'écoute  le vent violent des sentiments
mais  une couronne de belles  pivoines blanches et roses 
est venue coiffer mon jardin d'hiver. 
 

Pour ces jours silencieux

J'écoute tomber la pluie, les matins frileux
qui me font regretter notre vie .
Pour cette indifférence installée depuis 
qui m'ennuie à mourir
 plus je pense à cela , je m'aperçois
que le temps qui passe ne me guérira pas...
 je suis morte de ce chagrin 
tout devient gris de souffrance
rien ne remplace tout ce que nous partagions
 je ne peux parler sans être mal reçue 
il y a trop de défiance et de méfiance incongrus
 que je ne comprend pas ...
 Pourtant respectueuse et aimante 
de celui qui prends soin de moi ...

Encore un jour qui se lève

Encore un jour inutile
 Ou la vie balaie les rêves alors qu'ils étaient tranquilles.
Ton bateau quitte le port ,quitte à ne jamais revenir
 Poussé par des vents plus forts , comme ceux qui t'on fait partir
 Le passé s'endort y'a plus rien à retenir...


 Que tu reviennes , je ne m'y attends plus 
Des jours ,des semaines des mois peut être plus
 Autant que je me souvienne je crois que tu ne m'aimais plus .... 
Encore un soir qui s'achève dans ce lieu immobile
c'est du passé qui s'endort pour effacer nos souvenirs

Pas un mot gentil

 Calin plutôt pour son petit animal
 agressif à mon encontre ... incisif , coupant
 je m'interroge en conséquence ...

Comment pouvoir

T'oublier te rejeter ? te reléguer au passé
 jamais je ne t'aurais cru capable de faire cela
 j'étais née pour  respecter et voilà ma vie est tout autre
je suis devenue une autre et porte un autre nom
Dans le jardin de ma vie tout est fleuri

Je n'ai pas changé

 je suis toujours celle qui a aimé

Ce que nous étions

 Je suis née pour aimer, vous êtes la vie de ma vie
 je ne serai jamais une autre
Comment pouvoir oublier ?
 Je n'aimerai personne d'autre 
 et je serai toujours ainsi
 je n'oublie pas j' étais une autre 

  Seule avec  le 2ème tome de ma vie
près de celui qui m'aime plus que l'autre
 je me revoie mille fois attendant
comment ai-je pu le croire ? 
ce n'est que le reste de l'autre vie
celle qui est partie  ailleurs

Da Vinci Code

Sept comme les jours de la semaine 
Ô comme l'éblouissement du soleil
Cinq pétales blanches de l'arbre de Mai
 8 comme l'infini de Moebius....
11 ensemble la vie claire à deux.

Quand tout passe , rien ne se dépasse

Ce matin soleil, ciel bleu , tout va
Les jours passent , la terre tourne
il faut savoir  ne jamais tourner les pages de sa vie
ne jamais oublier  sans ranger les dérapages 
l'unique rencontre écrite est inscrite sur notre registre 
rien ne peut gommer notre histoire c'est un miroir 
Psychée le sait : son verso donne l'écho

Equilibre cohérence dépassent l'endurance 
Patience persévérence donnent vie à la pertinence
Le ciel s'éclaire les pensées s'allègent
Vivre avec soi-même est un beau poème.