Saturday, April 30, 2016

con te partiro



Si , tu contes cela ,tôt ou tard tu y reviendras c'est comme ça 
tu vois le rivage de ton pays c'est un mirage ..
sais tu que je suis la fiancé du pirate ibère ?
Du quai du nouveau monde 
on ne part pas on ne peut pas partir c'est ça !
comme ça , déjà loin de toi et de moi ça va mieux ?
J'ai attrapé le soleil ,Lucia me l'a enlevé  , 
mais elle est partie elle aussi

Dix iris bleus


Néerlandais ils sont , fidèles aux lumières du jardin
réunis en bande en bordure , contre plan des Arums blancs ...
Ils ne répondent pas à la question de l'endormie lunaire ...
 mademoiselle Laviça aux pieds nus ,
 donner la liberté à cette errante indéfinie de la peinture ...

Changer sa compagnie  par d'autres sujets

Peinture et décor oblige..


 Le regard rempli d'actualités ,le temps des fleurs en cours de plantation
 que me reste -t-il ? il faut mettre la couleur , tracer le lion ébourrifé
 je cherche l'impulsion et  augmente le casting du sujet ...
une fleur ? un Zarafa ? , l'horizon fleuve ? j'hésite ...

Thursday, April 28, 2016

La terre a tremblé ...


Pour que jamais tu ne m'oublies , jamais je n'avais ressenti cela , 
pas de panique il s'agit de deux secondes un frisson une alerte..
d'autres plus loin vivent cela très souvent , perdent tout même la vie !
d'abord j'ai cru qu'un avion tombait nous sommes près de l'aéroport, 
puis nous avons compris qu'il fallait fuir dans l'allée...
deux secondes plus tard c'était fini  ... 
Nous vivons sur la fin d'une ligne sismique, elle a le temps de grandir ...

Wednesday, April 27, 2016

Le temps des fleurs fanées



L'handicap de Lady Mary l'empêchait de se pencher pour ramasser , glaner ...
collecter ; le mur ,les troncs  faisaient office de tuteur pour se relever ..
Outre la lourdeur des jambes , seules qq minutes laissaient l'opportunité
de participer au jardin...mais la minute  n'empêchaient pas de penser au déserteur ...

( Fini le temps du pardon ,  jamais je n'oublierais l'humiliation.)

L'ardeur au soleil est dure, la respiration est coupée ,malgré le désir de partager...
seul le refuge du transat du quai du nouveau monde est bienvenu .


Saturday, April 23, 2016

Ce qui ne se raconte pas

Je ne sortais jamais de chez moi
et puis un jour est venu : dis donc si tu venais prendre un pot
à  ( je ne sais plus ) assis autours de tables de fortune
nous étions trois ,puis quatre ,la musique était forte
le slow se dansait , invitée je me laissais enlacer entrainer
il fallait revenir dans la ville  avant minuit
attirée sur la banquette arrière par jean pierre
je prenais plaisir à ses baisers enflammés puis
l'aurevoir dans la ville , on se revois dis me  dit-il ?
jamais je ne l'ai revu , un jour un samedi midi
j'essayais de téléphoner ; non il n'est pas là
on ne sait pas , c'est tout ... le 1er vide ; je ne retournerais jamais danser
 puis désarçonnée je me jurais de travailler d'apprendre sans savoir comment  serait ce travail.
 les autres me semblaient maitriser l'anglais : j'apprendrais ! en maths je pateaugeais :
 personne pour m'expliquer ce que je lisais disparaissait automatiquement ..

Fébrile de me sortir de ce dédale incertain inconnu je me présentais alors
au CAFAS d'arts appliqués ,un des rares diplômes auquel je pouvais me présenter .
 c'était la première marche , le coeur battant je m'inscrivais au CNTE
préparer le bac sans culture de fond en solitaire ..de bons résultats encourageants
me menaient au Bac général malgré bien des lacunes évidentes .
Le tout était la force d'y croire

Thursday, April 21, 2016

Quand la vie partira ...


Evidemment c'est normal , le mauvais vent t'emportera, 
comme Wolfgang tu glisseras dans la tombe ,tout seul.
dans ce pays de l'oubli personne ne te verra partir
accepter , comprendre à tout jamais , c'est vrai, c'est fini!

Wednesday, April 20, 2016

Tu présencia


As tu jamais pensé ? que tu devais ?
je t'ai regardé partir , mais tu ne m'a pas vu mourir...
Dix ans de soins pour une autre que moi-même...
Hier à l'Alhambra je marchais droit vers la vie .
Tu ne m'aimais pas , je pensais que nous étions deux
Les éléments m'ont détrompé , je ne voulais pas cela
je ne voulais pas cela ...tu étais ma vie
Je rencontre la lune chaque nuit, même lors
de ses rendez vous décalés avec le soleil.

Sur mon écran, il y a toujours de grands bateaux
ceux de la Compagnie Générale Transatlantique..
 et un grand yatch blanc venu de Méditerranée..
 Ils avancent toujours sur les flots de ma vie
Le blanc cargo"Colombie"à tout jamais échoué..
Le paquebot " Liberté " a deux cheminées...
 me suivent depuis quarante ans

Corto en est le marin éternel , l'Archange a pris le relais
tu es revenu d'Oranie sur l'un de ceux là
Avec un BDC le Bidassoa ; qui a conrourné ton pays
pour rapatrier les colons  " français "...

Chacun a sa traversé du désert...
Le roulis est constant il ne m'abandonne jamais..

Monday, April 11, 2016

Les nuits claires d'Henri...

Couchée dans le long des dunes , Lavica est
la rêveuse tranquille ,mystérieusement 
vêtue d'ombres et de nuances chromatiques...
la robe tigréenne envahie d'un théorème textile à six couleurs .

Calme quiétude animale du lion gardien de l'instant ,
Partition nocturne du ciel ponctué de six étoiles.
Connivence bienveillante du  disque lunaire inconnu

Crinière sidérale  ondulée de fraicheurs désertiques,
flair attentif de la bête au regard énigmatique .
Lourde coiffure d'ondulations roses rêvées ...

Envol musical de l'ensommeillée éthiopienne
Profond  sommeil d'une randonnée  Bohème
près d'une mandoline allongée sur un désert  bayadère.

Visage assombri par la nuit , pieds et mains en veille
piano à douze touches nacrées de rose,
bâton et eau fraiche prêts à l'éveil , 
pour la longue marche des bohémiens ...


les tigréens sont une peuplade d'Ethiopie