Sunday, November 22, 2015

I'm calling you

Mon autre  route semble déserte
Can'tyou hear me ?
 I am calling you , i know you hzar me
 un vent sec et chaud coule à l'intérieur de moi

"Alea jacta est"


Ce jour, il faut le dire je dois l'écrire
rien de particulier, bon , dit-il devant son écran.. 
Dans mon bureau il vient comme chaque matin  
Depuis ce jour à Salers, tout de suite j'ai marché ,l'ai suivi..

Il y a ce que l'on sait évident depuis longtemps 
L'homme de décision m'a pris la main fermement 
pour sauter le styx  qui coule à l'envers,
je ne croyais en rien ,nous franchissions le Rubicon
mes lunettes sont tombées,adieu les restrictions
 ma vision s'est modifiée magnifiée,
" to cross ,to pass "  l'infranchissable....
le sort en est jeté

Thursday, November 12, 2015

Ou je suis ?



 Ne penses plus à moi Où je suis ?
 je ne le sais pas Dans un beau jardin..
Tous les murs dedans , dehors il les a repeints pour moi
 Il y a du soleil , c'est le quai du Nouveau Monde..
 je voudrais t'envoyer toutes ces vagues qui se fracassent violemment
et  déchiquetent l'horizon , le flanc de l'océan est intenable
tout au long des cotes de l'Exagone

Monday, November 09, 2015

Trop souvent je pense à vous

Les prières sont stériles inutiles
les larmes pour les crocodiles
3 kilomètres chaque matin
il n'y a pas d'efforts vains
Abdominalement je crois en ça
 mais je parle pour  moi...
 Ce matin les idées sont au compte goutte
Chaque jour je pense à Ania toute seule là bas..
je suis coincée dans un livre oublié..
Cette nuit , perdue dans une ville inconnue  il y avait trois portables peut être volés jetés dans mon sac...
le quartier était pavé comme au Moyen Age 
j'y ai perdu ma fille, prenez le métro ,
 allez au commissariat, des pilotes de la RAF
ont souri..nom prénom age ..en garde à vue par erreur... égarée je ressortais.. pas de mimie ..
des passantes me parlent s'éloignent ...
 j'ouvre les yeux , j'ouvre les fenêtres ,
 j'ouvre les volets , quitte ma camisa de note..
avale un muesli , un bol de thé, m'habille pratique
 pour aller pédaler 3 kilomètres...en musique 
"We are the champions "....94 cardio ...17 kmh..
il faut bien tirer le lit ... se doucher ...se sécher
 laver les cheveux...s'habiller pour la journée .
 A la fin de celle-ci je vais retrouver ma mimie !

 

Monday, November 02, 2015

Mes oiseaux dans le ciel très haut.


Ils volent croisent et se recroisent essoufflés par leur trajet
 Es-tu dans l'un d'entre eux ? vers l'est ou vers le retour ?
je te revoie à l'embarquement vers le taxi ou à l'arrivée

 Ici je ne peux parler tout est incompris, transformé .

 Vilipendée constamment méprisée par plus petit que moi.
chaque violence de ce genre érode de plus en plus mes sentiments.

 Vers quelle destination  m'enfuir ? j'en ai les jambes coupées 

 Tous mes gouts et mes savoirs sont reniés parce qu'ils font peur

Thursday, October 29, 2015

Je révais d'un autre monde



 Où la terre est bien ronde et la lune pas si blonde ..

 quand la vie la fait bouger dans les réalités..
 Ce rêve immobile n'a rien de fertile loin du futile.

un regard émergeant des nuages révèle la crédulité.
un manque de discernement blessant plein d'aveuglements.
de denis illusoires et destructeurs .
 La dénonciation médiocre criminelle donne le ton.sans façon
dans ses adhésions immorales . Trois petits tours et puis s'en vont .
 Ce débâchage  est comme une rougeole tragique
 déjà vécue plusieurs fois dans l'histoire
c'est  archéologique...

Si loin si près de nous , ils en demandent encore!
Cela semble une autre histoire ; mais elle est de notre monde.
Attention , mesdames et messieurs ça va recommencer
Cinq quatre trois deux un , voilà les illuminés
les endoctrinés, les forts en gueule,
 De convultions en convultions , il faut cesser de vomir 
sans avoir le courage de sortir des images faciles..
 Tout de même à votre age ?

 

Saturday, October 17, 2015

Tu ne connais pas ma vie



Quand mon ciel bleu s'habille de gris 
J'ai mal à ma vie  , c'est triste un train qui avance dans le noir
j'entends  rouler ce train , c'est le froid qu'il ne faut pas voir .
JP dit que suis très jolie, je perds alors le poids du désespoir
la vie leste  mon fardeau noir au fond de mon tiroir...
               Une dizaine de lourds tissus éliminés sont aujourd'hui de plus élégants contours...(Ce sont eux , qui m'ont précipité au fond du couloir..)

 C'est à mon ami que je dois ce regard aussi .
 Les jours sont bleus comme l'uniforme de la mer
 qu'il portait encore hier , dont il était fier.
Quartier maitre de son univers, élégance et charme 
résument sa carrière jusqu'à l'entreprise.
 Arrivé sur le tarmac de Salers; l'émotion encore 
m'étreint, le voir , je ne croyais pas celà... 
c'était au delà de ce que l'on peut croire.
 Il connait ma vie et ce que je suis.

 
               

Wednesday, October 14, 2015

Retour d'une autre planète



Il faut suivre le trajet pré-établi pour s'en tirer...
mais aussi maitriser le sens des mots de la notice

 Vous ne savez pas , il ne sait pas naviguer

avec mon compas perso je pilote à vue , prends la tangente..
j'évite l'angle aigu , pour " toucher " les courbes ou les points choisis ,
 Par glissement frôler au plus près son but ...
 Une règle: éviter les principes hermétiques codés.

Géométriquement parlant, il faut entrer dans la danse pour construire aisément , décliner...
 Faire corps avec son té, équerrer, lancer traits et équilibres , soupeser l'ensemble , développer volumes et idées.
 Façonner son idée , moduler suivant son gré,
trouver un appui "gabarit" évident 

 Autrefois princesse HB , la partition allait de soi, et les bricoleurs de mauvais aloi ne pouvaient rivaliser.. 
 Langage étranger , purement plastique, 
qu'en ce jour je n'ai pas oublié!

Thursday, October 08, 2015

Ouvrir ses propos


A trois, à quatre , ou plus , c'est savoir vivre, écouter se respecter ...
 point de discours égoïste en parabole, solitaire ,inutile ,
ridicule, risible...

Partager? , à quoi bon  exprimer la moindre idée ? impossible de réagir devant des propos si arrêtés

Tuesday, September 15, 2015

Soustractions

  

L'élasticité et  la malléabilité de notre corps sont le reflet 
de l'innéluctabilité de notre conscience ,
une modulation  révélée du quotidien .
 Quand vient le temps de la mise à jour , les mécanismes se
réveillent et jouent enfin notre carte de jeu ...

Sunday, September 13, 2015

Plonger en soi



Les images de soi ne sont pas l'apanage des miroirs
Sans complaisance , relire son journal d'heures ;
quelles soient très riches , parfois illuminées ou enluminées.
La composition du tableau s'établit par touches ,en harmonies diverses
Froides glacées ou  tristes   ; chaleureuses pleines de soleil d'espoir.

Comme Pablo il y a la traversée  de la période Bleue
rabattue de gris parfois de noir , destructurée de géométrismes cubistes.
sans oublier les voiles  troubles des voies maudites...
 celles d'Avignon et du Bateau Ivre en déperdition...
selon Georges B, déchirée fragmentée incubée...
en résumé de la guitare ibérique à la colombe envolée...

 Avec soi ,c'est une histoire de famille insoluble
éternelle,démesurée , casse gueule  ,fragile. 
à ne jamais mettre à jour, au risque de trou noir.

Les chemins tracés restent irréguliers ,
même la béatitude de période "roses" 
est fluctuante,passagère .
 Un regard sans complaisance pour les lourds modèles de Pablo qui courent sur fond de ciel bleu :
lui aussi n'était pas dupe... ses observations  donnaient lecture à tous, sans concession.


Friday, September 11, 2015

Aujourd'hui



Les regards deviennent souriants avenants
Cinq KG effacés : le poids de mon bébé :
 rangé en trente années....
 Les feuilles des lauriers roses rouges fusent vers le ciel
l'Allée du Roi vient tout droit vers nous
 Démuseler l'espace fait loi pour lui et moi.

pas d'auto satisfaction , le chemin a été long...
 le corps a ses raisons que la raison ignore..
Retour vers le futur est une course au trésor. 
mais la marionnette reste reliée a ses ficelles..

Au milieu du massif l'Agapanthe bleue s'élève
comme elle , il faut garder le menton relevé.
les lianes sont tendues agrippées sur les cotés
rien ne cède , pas même le vent ne les plie ..

 Le frein trébuchant  d'un garde à vous 
contrôlé ne fait pas cérémonie...
Demain est un autre jour tout sera lisse 
le défilé se voudra plus élégant.

Thursday, September 10, 2015

En route pour demain


Lentement on retrouve sa route hors de tous les pièges et les freins que l'on se donne ,
 franchir la forêt  des embuches de la vie induit de la force. 

 Garder ses amis et sa volonté reste une bonne musique d'accompagnement pour notre scénario  perso .
 Le film de cela est une  superproduction immense
 toujours en élaboration constante ..

Dans tout le brouillard ambiant de la vie , la géolocalisation par notre satellite personnel guide notre intuition
 souvent subodorée  pour tempérer nos émotions... 
Défenses , attaques, destructions renaissance entrent en jeu.

Rien de plat dans tout ça , les montagnes sont les montagnes ,
avec les tempêtes elles sont les registres de nos angoisses..

Friday, August 28, 2015

Neuronal expérience


Avec force démonstrations illustrées , la famille des neurones trônerai dans l'inconnu..
Avec quasi certitude , je me suis aperçue du caractère individuel de chacun d'entre eux..
par exemple la mémoire autour d'un fait pseudo "oublié" , demeure immuablement unique..
Dans mon océan personnel, je retrouve une page perdue de ma vie..en en  suivant l'itinéraire
qui lui est si singulier ,  seule ma tour de contrôle personnelle oriente et détermine...
 Pour tout plan de vol il s'avère qu'il y a des règles précises liées à notre intuition personnelle .

Exemple ce matin à la recherche d'une paire de lunettes...le visible est venu au secour.
le trajet de nos gestes pose le particularisme de la disparition , les images pratiques imposées par
la situation modifient la cohérence  de la question.
Il a suffit de relever la perspective de notre  regard pour  dénouer le mystère.

Mille et uns points de fuite balayent nos errances ... Aujourd'hui , dans une ville de l'Est
ma famille est descendue dans un hyper marché, je suis restée dans la voiture .. j'entends la circulation et les voix inconnues autour de ce lieu.
je revois la rue pavée qui descend jusqu'à une place avec des terrasses que nous choisissons pour se restaurer ( ces images sont à moi exclusivement ) le goût des pyrouguis est aussi présent ..

Puis nous partons retrouver notre voiture à l'angle d'une grande place carrée au coeur de cette ville.
La majesté de l'endroit s'imprime dans l' émoi  impressionné qui m'envahit; nous tournons autour de l'axe du quadrilatère. Nous partons.. je boitais déjà...

Ce qu'il est commun à rappeler de ces souvenirs, redonne aussi l'ambiance climatique..
 chaud, tempéré, légèrement ventilé
sous un soleil d'été de làs bas.... enTchéquie

( sur la route de Moravsky Krumlov) merci Mucha !

Saturday, July 25, 2015

Le vent du Désert.


Tout ce qui est éphémère n'est que désert,  comme la poussière.
Ce bref instant vite oublié  sans regret
 ressemble au cliquetis des horloges.
 Quand sonne l'heure , vient le temps des pleurs et de l'aigreur.
Mieux vaut ne pas savoir que dans son propre miroir se mirent  d'autres regards inconséquents.

Thursday, July 23, 2015

Le poids des mots et celui des maux



Voilà quelques années que filtrent mes blessures 
Par cela, apprendre à mesurer l'impact de sa responsabilité, ne jamais citer nommément.
Contourner, restreindre l'ampleur du mal tout en le visant implacablement ....
Certains pensent que j'écris ma vie au sens premier ; erreur à eux.
 Rien n'interdit de reconnaitre ou de se reconnaitre, tel est le principe de la lecture en général.
Avec le temps rien ne s'en va , tout se dissoudrait mieux qu'on ne le croit !

Sunday, July 19, 2015

Les voyages imaginaires



La clé des savoirs est celle d'un territoire réel

Construire ouvrir un autre regard permet de tolérer l'autre sans s'y arrêter
sans s'adonner à des constats négatifs répugnants médiocres
Le pouvoir de s'extraire du mépris du dédain du frein est celui de la perspective constructive 
qui nous dégage constamment  du poids des contraintes inutiles .

Chacun peut mesurer les tracas impalpables de notre vécu qui encombrent
 notre cheminement  moral intellectuel entre désirs chagrins et victoires..

Le vécu semble la géographie de base à toute recherche cohérente
à toute activité à toute exploration de la pensée
La surimpression de ces données induit l'imagination créatrice .