Que tu reviennes

Quoi qu'il advienne , je ne t'attends plus
des années des siècles tu ne m'aimais plus
l'exigeante amante  te commandais déjà
Ne voir plus qu'elle, aveugle tu es devenu
tu as disparu rayé de ma vie c'est ainsi
notre maison est vendue je suis partie
Te reconnaitre serait si étonnant
 pourtant tu le sais je t'aimais tant

Plus que raison

 L'amour est ce sentiment démesuré effroyable
 L'oiseau s'est envolé , à tout jamais 
 La vie se passe lentement , le corps se transforme 
 les liens se délacent s'espacent se dépassent 
 l'espoir se recroqueville disparait se cache
repoussé il faut l'enterrer l'oublier désormais

Alors que l'évident sentiment de l'autre se marque 
regarder vers lui ne rien sacrifier le respecter
harmoniser nos passés , vivre le plaisir du jour 
sans l'égratigner le blesser le prendre

Je ne suis rien pour lui

Mais il es inutile de le dire 
 tu as revu , corrigé ta maison pour moi
 l'intérieur , l'extérieur dessus dessous partout 
 ma présence te lasse je le sens hélas 
 je n'ai fais qu'aimer l'autre à mourir .
 je t'ai vu dormir , j'ai attrapé ta main  mais ...
tu ne réponds pas ,  plus du tout ,
habitué à être aimé , tu délaisses ce sentiment si fort soit -il.
 Interdite de discours je ne peux rien exprimer 
 je t'ai entendu dire que nos gouts seraient trop différents
 mais quoi laisse moi être moi et t'aimer 

Monter à l'echelle ,Je ne peux .

Si les barreaux sont fins , impossible de placer mon pied 
et d'attraper le second ,même en s'agrippant aux autres ,
 le lot des handicapés freine l'idée de se hisser...
 je souhaitait voir ,les travaux dans le grenier 
seul un escalier me l'aurait permis
 toutes les journées j'ai entendu la mise eplace
de la climatisation décidée par mon mari
afin de me soustraire à la canicule promise 
d'ici peu ce sera le cas : deux degrés de plus 
l'été prochain !

Yousoku

Chaque année les Laurentides offrent  un feu de couleurs inégalées
 Louise y est partie randonner , parler aux arbres chaleureux
 s'appuyer aux racines de la belle province 
 Se rassénérer , s'énergiser au coeur des forêts.

Parler de toi je ne le puis plus

Dans les jardins asiatiques
Sur  les petits  ponts orientaux rouges
sous les cerisiers en fleurs 
les souvenirs  du coeur reviennent vivre 
dans mon âme stressée 
En ces lieux abandonnés 
aux tourments de l'histoire
 je ressent encore l'humidité de l'instant .

Que tu reviennes , j'ai tellement attendu...

Encore un jour qui se lève
 encore un jour inutile , que tu te souviennes
 je ne m'y attend plus
Tant de jours et de semaines peut être beaucoup plus 

 tu as rayé nos souvenirs ,je crois que tu ne m'aimais plus

Si je t'écris

Si je le dis encore , c'est que je t'aime
ce n'est pas un poème c'est une vérité
 même si tu ne me lis pas et je continue
c'est aussi que je t'aime 
j'écris autour de la terre que je t'aime
et t'aimerais toujours
 quand mes yeux se ferment c'est que je t'aime
 beaucoup plus que tu ne peux l'imaginer
 jamais je ne t'oublierais c'est que je t'aime

Sans toi ,Les jours et les semaines

Chaque fois remuent ma peine
ils  passent pleins d'ennui 
j'ai beau sourire au réveil si il fait soleil
mais le vent  rythme les saisons, la pluie  mesure l'ennui 
pourquoi es tu parti ?

Sans toi je suis comme une enfant abandonnée rien n'est plus comme avant ,
 vide est devenue ma vie
désormais le froid est installé à tout jamais .
 Sans toi  oubliée je ne peux plus respirer

Repérages tout azimut

 Interpelée par une émission télé , je constate le prix du non savoir 
 tant du coté vendeur que du coté acheteur 
 j'y perd mon savoir ,reconnaitre les styles n'est pas une pratique 
 libérée de tout sentiment (évaluation ,historique , matière , production,  signature) , autant d'indices 
 souvent limites ,acceptables , jouent sur le " flou"
 qui a fait quoi ,pour qui , quand ou comment ?

Si tu crois que tu es parti : jamais

Parce qu'il y a l'inéfaçabilité , tu n'y peut rien
Tu avais rencontré le vrai 
celui indestructible qui te poursuivra toute ta vie
 

Parce que c'est vrai aujourd'hui

 Oui , merci la vie , Jean Paul est ma vie
 toujours près de moi , il a su m'attendre 
 malgré routes mes hésitations  je ne voulais pas t'abandonner
 aujourd'hui son nom Demoerloose est aussi le mien
près de lui tout est bien et fort et sécurisant 
de plus c'est lui l'homme intelligent et élégant
que  vraiment totalement.
j'aime  Marylène .
 

Comme je t'aime

Ne penses plus à moi , on ne se retrouvera plus
sur les rives du souvenir , tu ne peux me faire mourir
Nous sommes si nombreux dans le chagrin
 Toi tu étais le mien , je ne peux t'effacer
mille raisons de te ranger au fond du tiroir 
 tu as brulé l'espoir , tu ne mérites rien 
les mauvais gênes de ton oncle niçois
sont en toi ,
 Antoinette est morte aux States. 
 Par elle , je sais tes mauvais liens,
 qui ont tous échoués .

Un long chagrin

 Celui d'une vie écartée isolée des miens 
qq nouvelles de mimie disent que tu t'occupes  d'elle
 rassurée rassénérée je devrais comprendre
mais je ne puis plus entendre quoi que ce soit

Fallait-il que l'on s'aime

Et que l'on aime la vie ça ne veut plus rien dire aujourd'hui
Beaux amoureux que  nous étions nous y croyions 
Il as réussi à naviguer , moi aussi autrement 
Mourir malheureux pour être heureux 
ce qui reste en devenant plus vieux
Et si seulement il me lisait on se parlerait....
la cruauté du destin nous a séparé. 
Comme nos voix la la la comme une chance 
en ça je le  crois plus de confiance
c'est comme ça a dios la vida 
Tellement d'amours déchirés 
au bord de l' océan
 

J'ai deux amours

Mon passé , mon présent ,
 mon passé est difficile à oublier c'était  le rêve du  premier amour
mon présent est grand,  son bras son aide  sont solides
il sait  aimer respecter il sait compter

Mister Crabs

Avec Hermann Melville à Nantucket coulent les flots de mon livre
la crainte et la peur au ventre je t'appelle dans le bruit incessant de la mer
Dans quelle mer es-tu ? dans quel désert ?
dans quel tome , dois je arrêter cette lecture 
et  rentrer  à Portbibli près d'ici ?
je sais ne pas retrouver les pages inconnues
Ce vieux livre ramassé sur la plage plein de feuilles mouillées
aux  écrits et imprimeries  effacées
Je l'ai ramené pour égoutter mes pensées, sauver sa chemise
le déposer dans une vitrine marine, c'est mieux qu'une bouteille à la mer
C'est sur le flot de mes pensées que mister Crabs est ressucité 
ce joli nom de capitaine oublié , n'est plus usité 
tu t'es enfui loin d'ici loin de moi Mary solitude

C'était un beau pays

C'était le tien , un véritable amour jamais ne s'oublie ...
Ton Espagne m'habite encore jusqu' la mort. 
je n'y retournerais pas je ne peux  plus bouger maintenant ...
ce matin Lama clamait ' l'Algérie" je n'ai jamais mis le pied 
sur le sol de ton enfance , tu ne voulais pas .
Belle Mimie illustre la farandole de  ce pays

Comme d'habitude

 On a remonté le cours, appris à respirer pour oublier
 à suivre le fil des jours, croire en l'amour
Avancer avec le temps , écouté les voies du passé
Connaitre les découvertes oubliées d'Alvar N C d V
près d'IGUAZU qui coule à 1756 m3
 par seconde depuis le XVIème siècle.
 

Vivre l'abandon ....

Non, non et non !
Seul , on respire encore et notre coeur bat toujours
Mais délaissés, oubliés rejetés reste indicible à jamais 
 Tant aimé, jamais gêné , respecté 
L'égoïsme devenu  meurtrier inconséquent
 fait place au mépris

Aujourd'hui téléphone muet

Bonjour chevalier de l'impossible,
l'oriflamme dual  de Mary Stuart 
et de Marylène galope encore  sur leurs vies
Point de combat ni de bataille en vue
les siècles séparent le souffle incertain du temps

Comment veux tu ?

 des  mots , des expressions inutiles
 des jours des semaines des mois des saisons des années
des voyages des maladies  des dessins des desseins  
au fil de la vie d'une vie la mienne !

Les larmes sèches de mes yeux

Tout comme le Colorado disparu
 les fleuves de la planète mars ont laissé des traces
 La mémoire intergalactique est éternelle
Mimie fleuve notre histoire et construit la sienne
aidée de l'IA future mécanique d'expression.
 Chaque changement d'ère entraine des 
émotions nouvelles impossibles a accompagner.
.Mes états d'âme sont ceux  d'une mère
que le temps et la distance éloignent.
 elle sait mon amour intemporel pour elle.

It's last days

C'est le 26 la fin du jour la fin de l'amour 
n'imagines rien de  cela le glas  c'est pour toi  

Ho Denis Finch Hatton

 Pour l'amour de  Karen l'Africaners , tu as donné vie à ce pays perdu
 Pour ton sosie oublié pour sa fille Afro bouclée il y a les mots de la vie.
Comment te faire comprendre tout ce que tu as tué...? impossible de trouver
 les mots absents qui ne parlent plus ...
Sur l'océan de nuages qui flottent entre nous , je m'endors je flotte...rêve
 une nuée de souvenirs suivent , ils t'assaillent ...

Hello , loin de moi

Disparu depuis tant de temps , je te  parle encore
Peu m'importe les esprits chagrins
 fais tu le tour de la terre ? cosmonaute qui m'entend
 Le problème : tu es resté en moi comme ça ...
 je et tu ne peux m'effacer jamais bien sur !
 Aujourd'hui j'ai la sensation de pouvoir marcher 
sans toi toute seule....vraiment  c'est ça !
 allongée , j'ai pu déplier mes jambes de chaque coté en alternance
 

La dépendance et l'emprise

 A plein magazines littéraires les mots prennent racine
 les arroser ne  sert à rien sauf quand ils font des fleurs 
 Le papier n'est pas fertile , reste mon âme qui va ou elle veut
 que veux tu que je te dise , seul le silence a des réponses.
 parce que je sais bien les sous entendus néfastes 
de dépendance et emprise 
moi je dis:  dégages vite!

tu m'as retrouvée

 l'age nous sépare maintenant
 je te trouve blanc et grossi
sans ton élégance factice
j'entends ta voix , ne la reconnais plus
ni toi non plus la vie est ainsi Ulysse

J'avais trente huit ans , je travaillais à Amboise...

Longtemps j'avais gardé en mon coeur 
la découverte d'une toute petite fille jetée 
 au bord de l'autoroute A10
Tout près de là à Mers ,j'avais des amis du monde
médical , nous partagions la stupeur de la nouvelle 
 et avons cherché à recueillir l'aide au village voisin.
 Trente ans ont passé , j'ai eu un bébé sans oublier 
 la petite fille martyre d'autrefois

Je pense à toi

 Pour tous ces jours ou j'entends siffler le vent
 ces matins qui continuent d'allonger le temps
 cette indifférence pleine de méfiance
je n'enterre  jamais l'ennui alors j'écris à qui me lira
 plus je pense à toi sans compter le temps qui passe
je m'aperçois que rien ne me guérira
rien ne te remplace je manque et meurs de toi
 mes sommeils dansent maintenant,
 ils veillent  à soulager ma souffrance
 accompagnée de ces douleurs physiques..
 que tu as oubliées depuis ton départ .

Le lourd secret

 A vingt ans j'étalais l'éclat de la beauté
 un grand sens de création des décors

 mais le temps m'a détrompé , rien ne serait resté 

Cependant mon coeur est encore vivant
 Longtemps j'ai cru au sens des messages
qui étaient trop proches des mirages... 
mais je ne crois plus en cela !
 Sept décennies plus tard 
Mon for intérieur comme un atout supérieur 
 me protège encore.
Par la puissance de l'amour partagé
je sais que jamais tu ne m'oublieras  
qu'un jour tu me parleras 
une autre planète nous rapproche 
c'est comme ça .

Dis , on se reverra..

Puisque tu as choisi  le  parfum de l'oubli ,
mais la fin du monde ne s'arrête pas la. 
Toi exilé rapatrié,  reparti au pays de Juda 
 D'autres laissent leur famille
dans le désarroi
 La planète ne t'appartient pas
elle est aussi ma patrie,
tiens toi le pour dit c'est ainsi !
 

La fin du voyage de Christ..

 Dans quelques jours , semaines , quelque mois 
 je ne sais pas comment cela arrivera
 Chris , va s'endormir partir sans vaincre le cancer qui la mange 
JP présent à ses cotés n'a cessé de la rassurer

 Dimanche , nous partons vers le sud soigner 
la sclérose qui me ronge , qui freine mes pas  
qui ralentit ma vie constamment comme tu le sais 
Le  tort de ne pas t'oublier d'écrire mes désarrois
 ça sert à quoi ? Et puis  j'oublierais un peu
 semaine 22, ma jolie mimie viendras la bas 
 c'est le sel de ma vie celle qui vit vraiment .
 j'aurais tant voulu que tu te souviennes
 nous reverrons les allées de platanes 
qui dansent le long des routes
et peut être le soleil de la vallée de l'Orb
nous lui montrerons aussi  les cerisiers ,
nous irons à Olargues près du " vieux pont  "
puis descendre le cratère vertigineux
 de Navacelles...   
 on ira la chercher à la gare de Béziers
 nous avons loué un gd appartement 
ce sera bien se sera " la visitation" !

Rêve antique....

Partir pour Ephèse avec Corto... 
une turquerie de l'esprit , en ouvrant
la première page du livre d'histoire
refermée aussitôt à contrario...

Que vous dirais-je de plus ,
 mille et une destinations 
 jamais espérées dans ma chrysalide immobile,
restent la part des rêves évaporés.
A quoi bon dire son regret ?
Ecriture antalgique et bavarde
 ultime défense face à l'oubli.

L'escabelle cassée part aujourd'hui 
en déchèterie charentaise
sous le soleil océanique...
rejetée elle a été

Comment m'appelait-on ?

Parce qu'on aime porter le nom de ceux qu'on aime
je m'appelait autrement hier , mais
j'aime aussi ce que je suis aujourd'hui
Devant les hommes , cette identité est perdue pour toujours
Aucun des acteurs d'autrefois ne s'est préoccupé de moi.
 Etais- je négative ?  je les appréciais tous 

Leur rappellerais-je ? non !
 Pour n'avoir jamais décrié cette famille.
 Je regrette le manque d'intérêt du parrain choisi...mais ..
 Ma mimie porte fièrement ce nom
 elle en est un élément fort et intéressant .

Ce que je suis devenue

 Tu ne le sais pas  , en sécurité je suis
 malgré mon chagrin  j'écoute  le vent violent des sentiments
mais  une couronne de belles  pivoines blanches et roses 
est venue coiffer mon jardin d'hiver. 
 

Pour ces jours silencieux

J'écoute tomber la pluie, les matins frileux
qui me font regretter notre vie .
Pour cette indifférence installée depuis 
qui m'ennuie à mourir
 plus je pense à cela , je m'aperçois
que le temps qui passe ne me guérira pas...
 je suis morte de ce chagrin 
tout devient gris de souffrance
rien ne remplace tout ce que nous partagions
 je ne peux parler sans être mal reçue 
il y a trop de défiance et de méfiance incongrus
 que je ne comprend pas ...
 Pourtant respectueuse et aimante 
de celui qui prends soin de moi ...

Encore un jour qui se lève

Encore un jour inutile
 Ou la vie balaie les rêves alors qu'ils étaient tranquilles.
Ton bateau quitte le port ,quitte à ne jamais revenir
 Poussé par des vents plus forts , comme ceux qui t'on fait partir
 Le passé s'endort y'a plus rien à retenir...


 Que tu reviennes , je ne m'y attends plus 
Des jours ,des semaines des mois peut être plus
 Autant que je me souvienne je crois que tu ne m'aimais plus .... 
Encore un soir qui s'achève dans ce lieu immobile
c'est du passé qui s'endort pour effacer nos souvenirs

Pas un mot gentil

 Calin plutôt pour son petit animal
 agressif à mon encontre ... incisif , coupant
 je m'interroge en conséquence ...

Comment pouvoir

T'oublier te rejeter ? te reléguer au passé
 jamais je ne t'aurais cru capable de faire cela
 j'étais née pour  respecter et voilà ma vie est tout autre
je suis devenue une autre et porte un autre nom
Dans le jardin de ma vie tout est fleuri

Je n'ai pas changé

 je suis toujours celle qui a aimé

Ce que nous étions

 Je suis née pour aimer, vous êtes la vie de ma vie
 je ne serai jamais une autre
Comment pouvoir oublier ?
 Je n'aimerai personne d'autre 
 et je serai toujours ainsi
 je n'oublie pas j' étais une autre 

  Seule avec  le 2ème tome de ma vie
près de celui qui m'aime plus que l'autre
 je me revoie mille fois attendant
comment ai-je pu le croire ? 
ce n'est que le reste de l'autre vie
celle qui est partie  ailleurs

Da Vinci Code

Sept comme les jours de la semaine 
Ô comme l'éblouissement du soleil
Cinq pétales blanches de l'arbre de Mai
 8 comme l'infini de Moebius....
11 ensemble la vie claire à deux.

Quand tout passe , rien ne se dépasse

Ce matin soleil, ciel bleu , tout va
Les jours passent , la terre tourne
il faut savoir  ne jamais tourner les pages de sa vie
ne jamais oublier  sans ranger les dérapages 
l'unique rencontre écrite est inscrite sur notre registre 
rien ne peut gommer notre histoire c'est un miroir 
Psychée le sait : son verso donne l'écho

Equilibre cohérence dépassent l'endurance 
Patience persévérence donnent vie à la pertinence
Le ciel s'éclaire les pensées s'allègent
Vivre avec soi-même est un beau poème.

Douze ans d'attente

 Mille et un post parus sur un sujet sans intérêt
Quand  un éditeur inconnu intervient
déclenche l'intérêt soudain et incertain de lecteurs
étrangers bouleversés..interrogatifs
 Autant en emporte le vent revisité sans guerre ni heurt.

Le temps de la revanche

 L'immense vertige profond de l'humiliation sans fond ni raison 
 aurait pu accrocher sans retour un  chagrin mortifère dévastateur.
 mais la revanche inattendue rasssied la certitude d'être .

Le flot des pensées

Constamment ressurgit ce que la vie a enregistré 
le mieux serait de l'ignorer pour respirer
Mais je revois les arbres au bord de la route
Le fleuve gris blanc qui s'écoule au bords du village
je ressens le parfum fétide du cloitre
et redécends  seule de ce ce lieu 
derrière D et sa fille, la journée fut longue
pleine de fantômes, l'oubli et le mal insinués en moi 
 puis ce même sentiment des heures et des journées inutiles
m'envahit m'étourdit dangereusement

Je te parle vraiment

L'émotion dépassée je peux parler 
je ne sais où tu vis où tu es
cet été Mimie Pauline viendra passer 3 jours avec moi 
à Lamalou, ou je dois suivre une cure pour la SEP chaque année.
Jamais nous ne nous sommes quittées
c'est notre belle enfant , une femme maintenant.
Chaque jour nous avançons tous dans le temps présent.
 
 Nos mamans sont dans la dernière ligne de leur vie
la mienne ne s'appartient plus avec AlZeimer
la tienne je ne sais pas , centenaire je sais qu'elle l'est
 j'ai appris que l'Azerbaïdjan te redonne vie c'est bien
 l'année dernière elle a fait connaissance avec mon compagnon
qui a été très  ému par sa force de caractère . 
inmencablement il y a toujours une chose qui me ramène à toi
 Il y a d'anciennes connaissances d'autrefois qui me contactent
un nouveau départ peut être ?

 je n'essaie plus d'accorder vie au passé
je le ressent toujours malgré tout.
aujourd'hui je fais belle figure avec le soleil
 mes 68 printemps s'installent sans mal
même si je boite toujours....

Jadis et naguère

Parallèlement, je me penchai sur ton sommeil
voyai une nuque encoussinée , agitée
d' un souffle lourd et bruyant
qu'il fallait arrêter incessamment
malheureuse idée opérée par un oto agile du ciseau. 
sur une idée partagée à évacuer...

Sur une phrase glanée chez Verlaine , 
dangereuse et fébrile comme un poème
nous espérions retrouver un souffle reposant.
 Il n'est jamais disparu .. hélas !

Attraction eau d'amour

 Offrande à l'amour profond au respect
 UY196S  voyage en duo  sentimental partagé
 veille d'un ultime bouleversement irréversible
 Vol 31252/26849 ....
 Rêve effacé non consenti jamais oublié
plongeon vertigineux en eaux troubles 
Est-ce que tu le sais ?
 Je me souviens me détaxe en gare 
tu fais  le choix pour moi
derniers pas avant l'envol nous partons.

Voila fermons la boite à regrets .

 M'étonner moi même évoluer aller de l'avant
 je le regarde le vois changer j'ai envie de le suivre
ce grand capitaine qui m'étonne chaque jour
Comment ais-je pu être  sans lui, sans ce qu'il m'apporte aujourd'hui?
Déshabillée des croyances et légendes  je suis
j'existe I have a dream...

 Quel est ce sentiment enfoui que je serais seule maintenant ?
Quelques mots d'amour accompagneront
la mémoire de cette histoire...

Puisque je sais...

Que tu me lis , tout s'oublie , j'ai compris
Comme tu es loin , je ne sais rien 
tu n'es plus la  voila
 Souffrance et chagrin quittez mon chemin 
 La vie m'a retrouvé , moi aussi je vis

Ce matin soleil

 J'avais pleins d'idées à partager
mais l'absence prend trop de place
restent les bruits sourds du coeur inquiet ...
Le champ immense des interrogations inutiles
berce sa palme immuable , je ne sais plus

Le Pélican de Bourges

 Posé au sommet de la tour nord de saint Etienne de Bourges
 Un grand et bel oiseau protège la ville
 Symbole de l'Eucharistie  message du Christ protecteur 
 En ce lieu depuis le XVème siècle
 Cette figure de proue n'est qu'une copie...
L'original a trouvé refuge en bas de la tour " dite de beurre" 
sauvé après l'écroulement de celle ci dans le même siècle.
S'agissait-il du pélican gris ou de son cousin le brun ?
rien n'apparait dans le fondamental cathare
seul le sens de la communauté retrouve son rôle  
d'humilité 
 soixante cinq milions d'années illustrent 
le sacrifice du Christ au travers lui : c'est le salut humain.
 La présence de l'oiseau sur la plus pure cathédrale gothique de France donne un signe immense .

Elle revient de loin

Aucune nouvelle des siens
Son mari est disparu depuis longtemps
Son enfant lui parle de temps en temps
Sa maman est inconsciente 
Son père est décédé accidenté 
Plaie par balle dans le coeur
Dommages d'histoire c'est fini

Je me souviens

Quand le cauchemar devient réalité
le malaise envahissait mes os
 quand je marchais dans ce pays blessé
quand je descendais dans la mine de sel
la gorge serrée le souffle court vous étiez la
Ma Marie disait il , lui Jeshwa qui avait l'obligation d'écrire
les noms des nouveaux prisonniers
 je ne sais plus écrire son prénom , ce dont je me souviens 
ce sont les errances nocturnes de sa respiration 
syncopée terrorisée pour surveiller notre sommeil
 oui je n'ose en parler , il avait 92 ans 
il avait été spectateur des nuits d'horreur.

 Je n'en dirais pas plus mais je me souviens
 ces jours la  j'ai su que tout était fini ..
 que ce serait le terrible soubresaut de l'exsistence
 qui m'attendait...  je n'y retournerais pas 
je suis rentrée au pays à l'envers de ma vie