Thursday, January 14, 2016

Et si j'écrivais ?

Et si j'écrivais ? 



Deux heures de vol une demi heure d'attente les souvenirs affluent
le vent coure dans les couloirs du petit  aéroport , avant les contrôles d'identité
 Dehors le taxi attend dans le brouillard au bord d'un rond point, 
 quelques bosquets laissent place à des immeubles récents,
ralentissements autour de vielles bâtisses ceintes de barbelés 
les lieux de la vieille ville respirent le temps passé 
apparaissent les murailles féodales recouvertes de mousse , grises d'histoire 
encore fréquentées  il y a peu
le plafond est uniformément gris  , la rectitude des parterres humides 
 freine toute admiration du décor froid et embrumé.
toutes les orientations s'affichent brièvement en rouge aux angles de lourds batiments.
Derek descend du taxi , décidé : il n'est pas d'ici. et puis qui vivrait ici ?
Son enfant ne le saura pas , sa vie vie doit commencer là
qui est-il ?lui , l'homme chargé de soleil, ou vas-t-il ?
 Les siens sont balayés dans d'autre contrées à oublier.
 Là,n'est plus son soucis, il entre dans un hôtel à touristes 
demain, il saluera ses nouveaux amis , ceux ( hommes ou femmes ) qu'il a étreint dernièrement .
 Lors de ses derniers passages leurs linges étaient mélangés pour  cela , elle a su .
une lecture impossible de projets imprécis sans scénario devient réalité
 brouiller les pistes s'avérait  essentiel , un autre mariage serait le rempart
 Idée tramée  pour se libérer  , mais l'accord conclu
 demandait une mise en scène ..tacitement organisée irréfutable,
 aucune aliénation traditionnelle sur le fond ...
 Le mannequin raide sans sourire occupe  le rôle 
 professionnel du projet , pensé pesé ,rêvé
 belle connivence d'apparence choisie sans amertume.
Qui est -il ? qui es tu ? tu allais te jeter dans le vide , elle avait hurlé pour t'en empêcher , émotion perdue inutile ,
Cette fois ci ,le vide est là tu ne le sais pas ...
 A toi , à ta façon de me  rendre belle , rebelle tu ne sais plus.
à toi à ta façon d'abandonner l'amour , de déchirer sa vie
c'est comme ça , c'est le prix des larmes.
même si la souffrance lui est intolérable
tu es parti partager ce que tu me donnais  
ce matin Jo chantait avec ta voix
 c'est l'effroi tu ne le sais pas  .
 je pousse la petite fenêtre  carrée , il neige dans ce pays
je ne sais pas encore , qu'une voix prépare  avec forte certitude ce qu'il adviendra de moi . c'est sa loi !
Alga lui colle à la peau , même auto, même format ,
même scénario , même maladie ..temps pis !! 

Saturday, January 09, 2016

Visage(S)

   "Si un jour tu crois..".copie d'une lettre manuscrite à ma fille et mon ex ego.

 Il fait froid ,comme lors des mois de ta naissance

Tu es devenue " Lettrine " culturellement identifiée
 avec tes propres interrogations infinies...ton sens de l'écrit ,
de la mise en page tes desseins et ton dessin ...

Au travers des parutions artistiques , j'ai trouvé un ouvrage
titré Visage(S) conçu par Martial Guedron édité chez HAZA
sens.et représentations.en Occident..
Quelques mots pour signaler une mise en page triste sans saveur,
sur un contenu illustré éminemment parfait 
Comment peut_on négliger le savoir de la composition ?
 je ne vois que l'orgueil d' une prison invisible pleine de préjugés
 Mépris défiance entre corps de métiers  frein du développement